textes d\'un internaute

Le Cri

 


Un petit matin tranquille les habitants de la grande maison émergent doucement d’un sommeil réparateur ; un cri, soudain, rompt le silence ,un cri d’effroi ,la panique submerge tout ,comme un tsunami de peur, les échines douloureuses d’une nuit tumultueuse  se couvrent d’une transpiration de peur, les genoux se croisent les rotules , les dentiers dans les verres ,comme des castagnettes espagnoles, se la jouent flamenco endiablé , les chats de la maison aboient pour la première fois et s’accrochent aux rideaux  en oubliant qu’ils sont dégriffés et se pètent  le blair sur le carrelage rouge et jaune de la cuisine, le robinet fuit de peur et…


Pierreeeeeeee !!! Une voix  d’épouvante ,sortie tout droit d’un film du réalisateur amerlock « Slipbeurg »une agonie de trémolos à faire pâlir  de jalousie « Pavarotti » …

Pierreeeeeee, entendis-je ,mon sauveur ,mon chevalier blanc, mon aventurier ,mon défricheur de brousses charentaises,  un monstre dans notre chambre, que dis-je un allien !!!                                                                                            Voilà, Ma Mie, répondis-je, on se calme la Meuf !


La bête, en effet, gît là, à terre, ne lutte plus ,et pour cause ,un coup de pantoufle ravageur l’a rendue petite chose immonde d’un demi centimètre, faite de poils velus et d’une goutte de sang…


Ma Meuf, encore tremblante de me raconter son aventure sanguinaire, son génocide arachnide :

«  je te jure, mon Prince, mon Héros, Mamour, mon Loup, Pierre, elle me poursuivait dans toute la pièce en me fixant avec ses gros yeux globuleux, ses pattes sur le carrelage faisaient entendre un bruit un peu comme les craies  sur le tableau noir d’une école, où les petits n’enfants viennent apprendre à écrire tu vois, je veux dire ? »


« Mais bien sûr la Meuf, et la marmotte pendant ce temps là au lieu de te venir en aide, la poufiasse continuait de rabattre la feuille d’aluminium sur les tablettes de chocolat, incroyable tout de même ce manque de civisme !!! »


« Tu te moques, là, je sens une suspicion, un brin de moquerie, un soupçon de foutage de Gueule,  non ? »


« Pense tu Mamour ! Combien de fois j’ai dû sortir par la fenêtre du salon les crocodiles ou autres alligators, me souviens plus mais de toute façon c’est caïman  la même chose , le plus difficile se sont les rhinocéros que je sors tout les jours à coup de tong dans le fion… »


« Oui, hé bien ! Au lieu de faire le malin, mon Zéro, regarde déjà sous le lit s’il n’y a pas un nid de mygales ou deux ou trois pythons ou autres crotales, syouplait… »

 


10/08/2010
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