textes d\'un internaute

La tondeuse pourave... ou lettre a un ami

Après son braquage contre des dealers d’une cité glauque de la région Bruxelloise : l’attaque manquée au karcher acheté la veille au M bidouillage du coin où il n’avait réussi qu’à piquer un kilo de beu coupé à quatre-vingt pour cent de paraffine et de crotte de lapin albinos, même pas assez pour se foutre une demie neurone en apesanteur..., "le Grand", dit  L'ami enfourcha sa tondeuse à gazon toute pourave à injection mono-nucléaire customisée avec des autocollants carambars, mais qui lui permettait d’atteindre la vitesse vertigineuse de 15 kilomètres à l’heure pour fuir ses ennemis, hélas, trop nombreux à son goût...
 
Il savait, avoir ces derniers temps, tiré un peu trop sur la corde et la gâchette...
Il se souvint du temps, avec nostalgie, ou son seul ennemi  était un singe lubrique "Orang-outan",  un homme mi-singe mi-humain, capable de vous faire éclater la rate en deux ou trois phrases bien couillues !
Mais voilà, ce temps était bien révolu et loin derrière, enfoui dans sa mémoire, son fils spirituel, très spirituel, s’éloignait de lui, enfin le croyait-il...
Un lien pourtant les unissait encore, je m’en vas vous narrer ici leurs histoires pathétiques :
 
JEPETEHAUT  ET PINOCUL...
Que de textes couillu Jepetehaut avait’il corrigé de sa créature ?
Que de non respect Pinocul s’était’il permis envers son créateur ?
Que de dialogues déjantés avaient’ils eus sur le web Messenger ?
Que de fierté de voir son petit Pinocul grandir grâce à son écriture !
 
Croyant que son petit Pinocul avait pris la grosse têtougne, des cols de chemise bien trop grands pour lui, ainsi que des chevilles enflées, il lui écrivit des tites bafouilles en le lui reprochant :

Cher petit écrivaillon de mes burnes ! Tu te laisses aller depuis que tu as rencontré ta Meuf ,tu n’es plus malheureux  et tes texticules s'en ressentent... Il fût un temps où tes conneries web-yennes nous faisaient  bien rire, nous pouvions alors t’inviter à des "diners de con" sans que tu paraisses trop déplacé avec ton sérieux... J’ai honte, maintenant il ne me reste que des "cons ordinaires" et je m’ennuie de toi...
Signé  :  Ton Papouné Jepetehaut...
 
Cher Papouné...      
Hé,non ! Tu vois, je n’ai rien oublié, je suis resté le même empafé...
Hé, non ! Tu vois, je n’ai pas changé, je suis resté le même déjanté...
Papouné tu m'as donné la vie, mais la liberté aussi, mais de tout ce que tu m'as enseigné, le plus important que j’ai retenu , c’est que même si on est fidèle dans ses sentiments, un jour ou l’autre il faut apprendre à voler de ses propres aîles... et si tu m'as donné des ailes ,tu m'as aussi appris à m’en servir...
Signé  : Pinocul



18/09/2009
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