textes d\'un internaute

Laboratoire

LABORATOIRE

Mes yeux brûlent comme l’enfer, tout ça pour la beauté des dames

Ma peau étirée, brûlée, coupée, torturée, jusqu’ à rendre l’âme

Mon regard pourtant suppliant, vous laisse dans l’indifférence

Dans une cage étroite je finis ma vie pour votre joie et mon silence

Je vous croyais mes Dieux vous n’êtes que mon Diable

Quand vous m’adopter un jour de grand bonheur et la joie d’un enfant

Quand les éclats de joie se seront tus, et les grand départs seront venus

Sur le bord d’un chemin, une aire de repos ou une grande avenue

Vos grands sentiments s’envoleront comme mon âme dans le néant

Je vous prenais pour des Dieux vous n’étiez que des hommes

Sur une banquise d’un blanc immaculée mon sang ruisselle sur deux ou trois galets

Dans ces lointaines contrées sur des îles flottantes ma jeune vie s’en est allée

Un homme au bâton aiguisé, m’a dépouillé vivant de ma fourrure

De mes poils soyeux, un être humain sûrement dans le besoin s’en est fait une parure

Je vous prenais pour des hommes vous n’étiez que des monstres

De vos peurs et superstitions dans la savane ou la mer votre dime avez prélevée

Sans compter, assassiner, ou dépecer, pour un aileron, une corne, une espèce éliminée

Des parures d’ivoire, en poudre virilisante feront de vous des êtres illuminés

Épargnons nous, des excuses faisons fi, dans l’espèce animale ne sommes-nous pas la plus évoluée ?

Pour une religion, le sang impur doit s’écouler par une plaie,  pour racheter nos péchés

Je nous croyais humains, nous ne sommes que des bourreaux



05/12/2011
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