textes d\'un internaute

Le voyage en Belgique

LE VOYAGE EN BELGIQUE... 
 
Mon ami sur le net et dans la vie, Patrice de Bruyne, pseudonommé : "Quelqu'un" sur la toile, écrivain plus que déjanté et grand collectionneur de voitures anciennes, est aussi un homme de cœur, enfin avec ses amis...
Voyant ma situation plus que précaire financièrement, il m'avait trouvé un travail en Belgique auprès
d'un de ses amis…
Bon, je ne vous dirai pas la déception de mon ami quand au bout d'un mois
l'aventure s'est malheureusement terminée par un fiasco !…
La faute à qui ?
Je ne veux pas rentrer
dans les détails, mais sûrement pas à cause de mon grand ami qui a été le plus touché dans l'histoire, lui qui se faisait une joie de me sortir de mes ennuis...
Bref je viens vous raconter
ici mon voyage de "bouseu" au pays de Tintin...
 
Départ de Toulouse, déjà le stress, plus l'habitude de voyager, que voulez vous !
Vérification des
billets dix fois, passeport autant, prudence oblige, on ne sait jamais chez des gens qui te bouffent les frites avec des moules, hein !
Quoique !!
Bon, je vais pas en parler en mal des Belges de
Belgique !
Oui, oui, ne vous gaussez pas, j'en ai déjà rencontré autre part des bouffeurs de frites
avec des moules, il y en a même qui en font l'élevage, pas des frites, mais de moules…
Enfin je crois !
 
Bon j'entends déjà des Belges hargneux qui vont me rejouer un remake façon Waterloo et qui rêvent
de voir les couilles du singe dans un bocal transparent pour illustrer ce qu'is diraient à leurs petits enfants : "Tu vois mon petit encore une tâche de français qui a voulu jouer au con avec le peuple Belge, une fois, non mais, fieu, alleiii hein, dit, maneeke"... 
Mais non, ne vous fâchez pas mes amis, j'aime bien les Belges.
D'ailleurs, j'aime bien les frites aussi, une preuve non ?
Et puis mon ami Quelqu'un habite chez
vous, une autre preuve, non ? 
Bon, je parlais de quoi au début de mon texte ?... 
Je m'égare
encore !
Ah ! 
Oui, justement, la gare, celle de Montparnasse, à Paris chez les Parisiens…
Z'avez déjà eu à faire à des parisiens derrière un guichet vous ?
Et encore il ne mangent  pas de
frites, eux-autres, enfin des fois, j'imagine que oui peut être, même avec des moules mais là, je suis pas sûr...
Bon je vous raconte oui ou m ?…
 
D'abord ne pas te perdre dans ce labyrinthe de couloirs d'escaliers et autres escalators, tu te
gourres une fois tu es foutu.
J'ai croisé un mec dans les entrailles de la gare qui n'avait pas vu
la lumière depuis deux jour, les yeux rouges et deux dents de quatre centimètres qui commençaient à lui pousser sur le devant, il s'est arrêté à la buvette et a réclamé un verre d'eau chaude, le barman lui a demandé s'il désirait un thé ou un tilleul, le mec lui a répondu :  "Laissez faire j'ai ce qu'il me faut !!"  et de sortir de sa poche un tampax usagé"…
Crado, là, non ?
oui, je sais, j'ai honte, mais je spermete quand même de ces conneries, piting !
Bon, alors là, tu viens de descendre du dur Toulouse-Paris, chaussures trop grandes pour faire le
beau, trois fois plus de bagages qu'il ne t'en faut et qui te font ressembler à un sherpa qui aurait piqué le travail d'un amigos à lui, ou encore à un coolie Chinois faisant des heure sup...
Bon où j'en suis là avec mon texte ?
Vous me coupez toujours la parole tel un Rabin en manque de
circoncision qui rapporte du travail à la maison...
Ah !
Oui, les billets pour le métro, une queue à 
partouze, heu !!
Pardon, une file d'attente partout, guichets automatiques qui n'en portent que le
nom …
Toi, tu viens de ton bled tu sais pas... et bien tu as tort, à Paris il faut savoir, d'ailleurs les
parisiens ils savent tout, sur tout, pas pour rien qu'il sont le centre du monde, tiens !
Je me
souviens, un jour ou je repartais au Canada, à l'époque pas de direct Toulouse-Montréal, je vois un couple, bon chic mauvais genre, des autochtones du cru, des parigos tout juste sortis des roubignolles de leur géniteur, les deux ex-spermatozoïdes pas finis, lui, une caisse attachée à la main, elle un tailleur de chez JP l'Egoutier...
A peine assis dans le vionvion et alors qu'ils
partaient en vacances, donc détente, oubli de la vie "métro boulot dodo", les deux habitants de la Mongolie intérieure se plaignaient avant le départ, d'un voie empreinte de nostalgie, ils regrettaient déjà l'heure de l'apéritif à la terrasse du café de Flore boulevard machin, alors qu'ils vont à la découverte d'un pays magnifique, comme dit mon ami "Quelqu'un", les "maftaboules"…
Doivent se reproduire entre eux, pas possible autrement !
 
Voila j'ai encore perdu le fil
de mon histoire, moi !
Votre faute piting !!
Ben oui, il faut bien un coupable non ?
Bon tu oublies le guichet automatique et tu passes en manuel, tu as trois files, ok ?
Déjà tu prends
pas la plus rapide, comme au supermarché, toujours comme ça non ?
Oh !
Lecteur impatient de lire la
suite de ma prose, ne t'inquiète pas je continue à te narrer la suite , toi fidèle parmi les fidèles..., me voilà donc dans la file des moutons résignés qui viennent participer à un méchoui…
Mais comme VIP ?
Re-bref, là, dans la colonne des têtes penchées, tu avances tel un manchot sur la
banquise, tu traînes ton sac entre tes pieds en chasse neige, celui en croco qui sert de ramasse poussières que quand tu arrives devant le préposé aux billets tu te demandes si tu n'aurais pas mieux fait de voyager directement avec une serpilière en guise de bagage...
Là tu tombes sur deux yeux
globuleux derrière un aquarium, une face de poisson lune en manque de plancton ….
Combien ?
 
Oui, bonjour !
 
Combien ?
 
Oui ,désolé !
 
Il te fait sentir coupable d'entrée, le monstre dans
sa bulle, qu'il a pas que ça à faire lui, il faut encore qu'il aille se faire cuire un œuf ce soir, grimper sa garce à varices, trouver la télécommande de la TIVI, ouvrir sa bière...
Alors il va à
l'essentiel, le gardien des billets...
Combien ?
 
Toi, comme un con, tu ne t'attends pas à un flot de
paroles, un si haut débit verbal te surprend, te scotche au guichet, tu imprimes tes phalanges sur le comptoir dépassé par les évènements...
Oui, pardon Monsieur, pourriez vous me délivrer un billet
qui me permettrait de voyager sur une des lignes de votre charmant métro...
Et paf !!
Le mec blindé
sûrement par les agissements de pingouins de mon espèce, se retourne, ses yeux de caméléon font un 380%...
<AVIS AU LECTEUR> : Ne trouvant pas sur mon clavier la touche des dégrés, j'ai appuyé et ce,
volontairement, sur celle des pourcentages, j'autorise donc le lecteur à intervenir dans mon texte
et à corriger la chose, merci...
Signé : Orang-outan !
J'espère que vous me suivez toujours, j'ai l'habitude de me disperser, je le sais, faites une copie
de mon texte et à tête reposée vous verrez bien, on s'y retrouve.
Je vous parlais du préposé aux billets, vous voyez je suis bien moi, non ?
Le gus qui vient de
prendre son poste derrière sa collègue de galère trouve alors l'emplacement de ses chers tickets.
Devinez ?
 
Non, laissez, je vais le faire pour vous ,VIDE, vous avez bien lu : VIDE !
Horreur et
calamité que "neige" donc vécu que pour cette infamie s'écriât-il ,Rodrigue mon fils où t'as mis les tickets, pov tâche...
Je m'égare encore, comme dirait le chef de ce charmant endroit.
Pas possible ils ont dû s'arranger ensemble les pourvoyeurs de bétaillère, j'arrive et paf plus de
billets !
Je suis sûr qu'il y a eu complot là !!
Bon ,avec tout ça je manque un TIGIVI... puis un second, le temps de
m'expliquer et de faire changer l'heure un troisième me passe sous le blair, un quatrième entre en gare, le chef en chef de la…. commence à me faire des histoires, mais finit par me laisser monter dans le Dur...
Ouf !
Direction Bruxelles, en Belgique, chez les Belges ; arrivée dans la petite
ville de mon ami QQ, il pleut tellement que tu te dis que le pays est tellement plat que s'ils montent pas leurs maisons sur pilotis, les mecs, il va leur pousser des palmes direct sur les orteils…
Bon, me voilà au terme de mon voyage et de mon texte, quoi ?
Qui a dit "pas trop tôt" ?
  
Ah !
Bon, j'avais cru entendre...
Dans le joli pays de mon ami, j'ai rencontré des cons comme
partout, des imbéciles, sûrement les mêmes que dans d'autres contrées, ils doivent se déplacer en bande, se faire des charters de débiles, s'organiser des voyages de cons, des colloques de méchancetés, ils doivent se reconnaître avec des badges ou des signes cabalistiques..., mais j'ai aussi rencontré des gens gentils, d'autres serviables qui, me voyant trempé, m'ont offert de me faire un bout de route.
Mon ami Patrice m'a présenté à un amigos à lui, fou comme lui, tout aussi déjanté
et un cœur gros comme ça : Patrick Henderickx, écrivain comme mon ami, qui a écrit avec beaucoup de
talent deux livres merveilleux : "Parole donnée" et  "Les trois marches" et qui m'a fait l'honneur de me parler d'amitié...
Bon voilà, je vous lâche les tongs…
Piting de piting, j'ai même pas vu le Maneken-pis, ni l'Atomium, ni la Grand-place de Bruxelles, ni une barraque à frites...
Un mois en Belgique, je n'ai pas mangé des frites moules, sauf en France, au retour !
Dommage, je me serais bien vu avec mes amis à une table, manger leur plat national, avec l'accent belch, une fois, maneken, allei, hein, fieu, kotkotverdoume... 
E
n plus


23/08/2007
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