Une journée au froid
Les étés au Québec sont à quelque chose près comme en France, même température , les gens plutôt conviviaux et, en plus, ils aiment faire la teuf, les parties vin et fromage ne sont pas rares , on sort souvent le BARBECUE pour une grillade sur le patio , bref, les Québécois profitent de la vie comme pour rattraper le temps qu’ils ont passé à se geler les gosses comme ils disent, vous les comprendrez mieux si vous allez au Québec même juste une journée d’hiver J’y ai passé treize ans de ma vie , je vous raconte là une journée : quand tu te lèves, un matin d’hiver, tout est blanc, il a neigé toute le nuit et les enfants adorent.. Pas toi ! sûr, si tu pouvais rester sous la chaude couette avec ta blonde, pas de problème , mais voilà, le boss espère que tu viendras travailler, ok ! 6h du matin, habillement,grosses chaussettes, caleçon long ,sous vêtements thermolactyl ,plus gros tricot, bottes fourrées
ou de skidoo, tuque avec couvre oreilles, mitaines sur une paire de gants(vous croyez que j’en rajoute ? que neni) mais là, vous n’êtes pas encore parti au boulot, non, non !!vous venez de vous préparer à déneiger la voiture , elle et là, belle, celle qui vous conduira sur votre lieu d’esclavage.. L’usine
Trente centimètres de poudreuse, certes blanche et immaculée, où la main de l’homme n’a pas encore mis le pied, mais collante, très collante, ensuite vient l’allée à déblayer ,hé, oui! Vous croyez pas que vous alliez vous casser comme ça! Non !! Bon, déjà vous enlevez la première veste, pelletage de la cour qui vous permettra de sortir enfin, arrivé à la fin : tiens, je me ferais un petit café pour me réchauffer, moi, erreur, grave erreur, il faut pas lâcher le morceau, partir vite, fuir , sortir la tutute au plus vite , quoi ? y a pas un Québécois qui va me dire le contraire....
Juste un Français pour poser la question qui tue ,pourquoi ? Pauvre naïf, innocent qui vient de débarquer dans la belle province , et la petite charrue qui dégage les trottoirs !! il connais pas, l’inculte ! J’y crois pas, je te dis, ok ?Bien équipé, le moindre village possède la petite charrue qui dégage les trottoirs , donc quand tu as bien dégagé ton allée ,tu te retrouves avec un congère de soixante centimètres , rebelote, tu dégages avec la haine au ventre ,piting de con de tabar… de calice, d’ost… de chien galeux de motadite charrue ( je jure bien en Québécois?..), bon, tu as pas la bite rude du pays, tu te dis voilà, c’est fini , ho !! le cave , l’ignorant ,et la grande charrue qui passe à la suite de la petite ,hein tu l'a oubliée, le con ?celle qui dégage la rue ,le niaiseux et qui te laisse un autre congère encore plus imposant , reprends la pelle, faignant.
Bon tu arrives au goulag tu fais tes huit heures, et tu rentres chez toi ,il fait un froid de connard....Pardon, un froid de canard ,tu te décarpilles,deux paires de mitaines ,tricot, pantalon, caleçon long, chaussettes, tu t’installes au chaud ,bière , odeur de pizza , télé, les chiares dans la salle a manger qui se crêpent le chignon, le chien de la maison qui vient te respirer les valseuses, bref la vie est douce...
Soudain, un cri horrible vient te casser l’ambiance : chéri, j’ai oublié le pain, tu vas en chercher chez le dépanneur ? (petite épicerie de proximité) oui, mais voilà, même si le dépanneur se trouve à un bloc d’immeubles de chez toi, ne compte pas sortir en calcif , à moins quinze ou moins vingt, tu te retrouves énuque, si tu as coquette qui dépasse du calbute et les sœurs brontë qui tombent comme
des fruits mûrs, alors tu fais quoi, hein ? je te pose la question, et bien pour faire
cinquante mètres, tu te rhabilles comme le matin , juste pour quelque tranches de pain sous cellophane.
Vive le Québec libre……. De neige , non, je plaisante bien sûr ,quoique !!
ou de skidoo, tuque avec couvre oreilles, mitaines sur une paire de gants(vous croyez que j’en rajoute ? que neni) mais là, vous n’êtes pas encore parti au boulot, non, non !!vous venez de vous préparer à déneiger la voiture , elle et là, belle, celle qui vous conduira sur votre lieu d’esclavage.. L’usine
Trente centimètres de poudreuse, certes blanche et immaculée, où la main de l’homme n’a pas encore mis le pied, mais collante, très collante, ensuite vient l’allée à déblayer ,hé, oui! Vous croyez pas que vous alliez vous casser comme ça! Non !! Bon, déjà vous enlevez la première veste, pelletage de la cour qui vous permettra de sortir enfin, arrivé à la fin : tiens, je me ferais un petit café pour me réchauffer, moi, erreur, grave erreur, il faut pas lâcher le morceau, partir vite, fuir , sortir la tutute au plus vite , quoi ? y a pas un Québécois qui va me dire le contraire....
Juste un Français pour poser la question qui tue ,pourquoi ? Pauvre naïf, innocent qui vient de débarquer dans la belle province , et la petite charrue qui dégage les trottoirs !! il connais pas, l’inculte ! J’y crois pas, je te dis, ok ?Bien équipé, le moindre village possède la petite charrue qui dégage les trottoirs , donc quand tu as bien dégagé ton allée ,tu te retrouves avec un congère de soixante centimètres , rebelote, tu dégages avec la haine au ventre ,piting de con de tabar… de calice, d’ost… de chien galeux de motadite charrue ( je jure bien en Québécois?..), bon, tu as pas la bite rude du pays, tu te dis voilà, c’est fini , ho !! le cave , l’ignorant ,et la grande charrue qui passe à la suite de la petite ,hein tu l'a oubliée, le con ?celle qui dégage la rue ,le niaiseux et qui te laisse un autre congère encore plus imposant , reprends la pelle, faignant.
Bon tu arrives au goulag tu fais tes huit heures, et tu rentres chez toi ,il fait un froid de connard....Pardon, un froid de canard ,tu te décarpilles,deux paires de mitaines ,tricot, pantalon, caleçon long, chaussettes, tu t’installes au chaud ,bière , odeur de pizza , télé, les chiares dans la salle a manger qui se crêpent le chignon, le chien de la maison qui vient te respirer les valseuses, bref la vie est douce...
Soudain, un cri horrible vient te casser l’ambiance : chéri, j’ai oublié le pain, tu vas en chercher chez le dépanneur ? (petite épicerie de proximité) oui, mais voilà, même si le dépanneur se trouve à un bloc d’immeubles de chez toi, ne compte pas sortir en calcif , à moins quinze ou moins vingt, tu te retrouves énuque, si tu as coquette qui dépasse du calbute et les sœurs brontë qui tombent comme
des fruits mûrs, alors tu fais quoi, hein ? je te pose la question, et bien pour faire
cinquante mètres, tu te rhabilles comme le matin , juste pour quelque tranches de pain sous cellophane.
Vive le Québec libre……. De neige , non, je plaisante bien sûr ,quoique !!
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 3 autres membres