Les seigneurs de la guerre
Les Seigneurs de la Guerre
Sur un quai près de Varsovie ,une vieille femme attend son destin ,un vent glacial fait virevolter les pans de son manteau élimé ,une valise tout aussi défraîchie à ses pieds ,quelques maigres affaires entassées dedans à la hâte, sûrement de vieilles photos, un fichu ,et une paire de souliers …Ils sont des centaines à attendre comme elle ,un train, composé de wagon à bestiaux, plombé pour empêcher les fuites de ses voyageurs, en route pour l'éternité avec au bout ,l'enfer des hommes !
Le Seigneur de Guerre, au visage de cire ,dans son uniforme noir, une casquette à l'insigne d'argent , une cravache en nerf de bœuf , des bottes de cuir luisantes de trop de lustrage, s'approcha de la frêle silhouette, qui ne s'écarta pas assez vite à son goût , le nerf de bœuf fendit l'air glacial et s'abattit sur le corps de la vieille femme avec une violence inouïe, s'attardant sur les parties les plus vulnérables : le visage, les mains… Le Seigneur, au visage de cire, essoufflé par son effort, jeta un coup d'oeil satisfait sur la forme inerte ,petit tas de chiffon ensanglanté, elle irait quand même rejoindre ses semblables dans le wagon plombé où, sur la paille humide, son sang finirait de s'écouler.
Quelques kilomètres plus loin, des hommes courageux une étoile jaune sur la poitrine qui refusaient de vivre à genoux, ou de finir comme du bétail s'opposèrent au Seigneur de la Guerre avec des moyens dérisoires : ils creusèrent des tunnels pour trouver un peu de nourriture, quelques armes, mais au final furent tout de même exterminés pour la plupart , l'endroit, ils s'en souviennent encore pour ceux qui ont survécu, avait pour nom Varsovie( le ghetto)
Soixante ans plus tard :
Une vieille femme toute de noir vêtue pleure les larmes de son corps, assise sur un gros tas de pierre noirci , des volutes de fumée s'échappent encore de ce qui étai, il n'y a pas si longtemps, une maison ,sa maison qui maintenant sert de linceul à ses enfants, une odeur de mort ,de chair carbonisée, une odeur de soufre comme si le diable lui-même avait préparé un festin cannibale où tous les peuples ELUS et les nouveaux Seigneurs de Guerre seraient tous conviés à un « petit dîner souvenir », entre frères…
Remember
A Mohamed et Rachel … Gaza, Palestine.
Sur un quai près de Varsovie ,une vieille femme attend son destin ,un vent glacial fait virevolter les pans de son manteau élimé ,une valise tout aussi défraîchie à ses pieds ,quelques maigres affaires entassées dedans à la hâte, sûrement de vieilles photos, un fichu ,et une paire de souliers …Ils sont des centaines à attendre comme elle ,un train, composé de wagon à bestiaux, plombé pour empêcher les fuites de ses voyageurs, en route pour l'éternité avec au bout ,l'enfer des hommes !
Le Seigneur de Guerre, au visage de cire ,dans son uniforme noir, une casquette à l'insigne d'argent , une cravache en nerf de bœuf , des bottes de cuir luisantes de trop de lustrage, s'approcha de la frêle silhouette, qui ne s'écarta pas assez vite à son goût , le nerf de bœuf fendit l'air glacial et s'abattit sur le corps de la vieille femme avec une violence inouïe, s'attardant sur les parties les plus vulnérables : le visage, les mains… Le Seigneur, au visage de cire, essoufflé par son effort, jeta un coup d'oeil satisfait sur la forme inerte ,petit tas de chiffon ensanglanté, elle irait quand même rejoindre ses semblables dans le wagon plombé où, sur la paille humide, son sang finirait de s'écouler.
Quelques kilomètres plus loin, des hommes courageux une étoile jaune sur la poitrine qui refusaient de vivre à genoux, ou de finir comme du bétail s'opposèrent au Seigneur de la Guerre avec des moyens dérisoires : ils creusèrent des tunnels pour trouver un peu de nourriture, quelques armes, mais au final furent tout de même exterminés pour la plupart , l'endroit, ils s'en souviennent encore pour ceux qui ont survécu, avait pour nom Varsovie( le ghetto)
Soixante ans plus tard :
Une vieille femme toute de noir vêtue pleure les larmes de son corps, assise sur un gros tas de pierre noirci , des volutes de fumée s'échappent encore de ce qui étai, il n'y a pas si longtemps, une maison ,sa maison qui maintenant sert de linceul à ses enfants, une odeur de mort ,de chair carbonisée, une odeur de soufre comme si le diable lui-même avait préparé un festin cannibale où tous les peuples ELUS et les nouveaux Seigneurs de Guerre seraient tous conviés à un « petit dîner souvenir », entre frères…
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A Mohamed et Rachel … Gaza, Palestine.
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