Le prédateur de la plume
Il a, bien souvent, de l’instruction mais a oublié de rêver ; il est si imbu de lui même qu'il omet de penser que, bien souvent, ce qui pour lui est une faute de syntaxe, devient pour l’auteur d’un texte , son style d’écriture !
Le prédateur ne fait pas de fautes en critiquant, mais il ne sait pas lire !
Le prédateur de la plume se régale de faire remarquer qu’un texte n’est pas dans la bonne catégorie où l'on devrait le trouver : plutôt dans "général" que dans "poème" par exemple !
Au contraire, un auteur, aussi mauvais soit-il, ne s’intéresse qu'à l’écriture : infatigable le prédateur, toujours à l’affût, ne prend pas le temps d’écrire un texte , trop occupé à débusquer la faute des autres qui va le grandir, le magnifier, le valoriser au yeux des autres ; et de faire remarquer au lecteur en soulignant une erreur grammaticale plutôt que de discuter d’un texte dans sa généralité, le prédateur se sent grandi, la création pour lui est synonyme de critique !
Un champ ou il peut enfin se trouver, s’accomplir, se délecter, bref, un sot sans imagination qui, comme un rapace, se repaît de ses propres excréments linguistiques et qui n’a comme but dans la vie que d’épater la galerie en restant tapi derrière son ordinateur en attendant un texte qui viendra, il en est sûr, lui apporter sa ration de bile quotidienne dont il a besoin pour vivre !
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